Solidarité Par l’image
Le Réseau Aquitain pour le Développement et la Solidarité Internationale organise le 9 et 10 Octobre 2009, la 3ieme rencontre du documentaire de la solidarité internationale et du développement à Salies de Béarn (Pyrénées Atlantique).
Les 10 films présélectionnés seront visionnés par jury de professionnel et des membres issus du milieu associatif.
Les 3 premiers films seront récompensés et projetés lors de la soirée de clôture le 10 octobre 2009
Critères de sélection des vidéos :
- film monté et sonorisé
- la vidéo ne doit pas excéder 15 minutes hors générique
- Support : DVD sans étiquette ou mini DVD
- Sujet de solidarité nationale ou internationale
- Etre une association ou une collectivité ayant une adresse en France
- Présence obligatoire de l’association le 10 octobre à Salies de Béarn
- Frais d’inscription obligatoire 20 euros (seul les films retenues devront s’acquitter des ces frais)
Date limite de dépôt des candidatures et d’envoie de films avant le vendredi 04 septembre 2009
Une journée de formation animée par des professionnels est ouverte à toutes les associations le 9 octobre 2009 pour renforcer vos capacités à mettre en valeur vos projets et actions
Une projection publique et gratuite de 3 vidéos primés Le 10 octobre à Salies
Adresse où envoyer les vidéos et pour toute autres informations:
Antenne du RADSI 64
Bernard Béneteau
Chemin de Labiste
64270 Salies de Bearn
Tel : 0684100664
bernard.beneteau@wanadoo.fr
vendredi 5 juin 2009
mardi 2 juin 2009
"la guerre des cotons" de Jean Michel Rodrigo
Jean-Michel Rodrigo, réalisateur engagé depuis 20 ans, parle des gens : mineurs de fonds, démineurs, navigatrice, et au travers d’eux, porte un regard sensible et interrogateur sur notre monde. Son but ? faire réfléchir, plutôt que d’apporter des réponses.
Dans ce film, « La guerre des cotons », Jean-Michel Rodrigo évoque la mondialisation, phénomène vague, loin de l’échelle individuelle, et pourtant...
D'un côté, des machines infernales roulant à tombeau ouvert dans des champs qui s'étendent à l'infini. Des engins effectuant le travail de mille hommes et qui coûtent jusqu'à cinq cent mille dollars chaque. De l'autre, de minuscules lopins à l'ombre des baobabs et des paysans qui cueillent à la main avec l'aide d'enfants faisant l'école buissonnière le temps de la récolte…
D'un côté, les Etats-Unis, première puissance économique de la planète, de l'autre une poignée de pays d'Afrique de l'Ouest considérés parmi les plus pauvres du monde.
Entre les deux, une compétition acharnée pour la conquête du marché chinois : un milliard trois cent millions de personnes à vêtir, cent millions d'employés dans le textile et le coton, des dizaines de milliers d'usines géantes. Une industrie en pleine explosion qui inonde le marché-monde et menace directement la concurrence, asiatique, maghrébine, latino-américaine.
La compétition n'est pas seulement acharnée, elle est surtout déloyale, car les pays africains respectent les règles de libre concurrence imposée par l'Organisation Mondiale du Commerce et n'accordent aucune subvention à leur coton. Les Etats-Unis, eux par contre, continuent de verser entre trois et quatre milliards de dollars par an à leurs agriculteurs pour les inciter à produire afin de maintenir leur position historique de premier exportateur de la planète.
Au plan de la concurrence, la situation était devenue tellement intenable, qu'en 2003, l'Afrique a décidé de protester officiellement auprès de l'OMC réunie à Cancùn. Depuis, rien n'a vraiment été réglé, et la guerre des cotons continue de faire rage.
Certains protagonistes de rappeler que ce conflit plonge ses racines dans les plantations de Lousiane, à l'époque tragique de l'esclavage. Qu'il était déjà question de relations entre l'Afrique et l'Amérique. Que le coton est, depuis lors, le symbole des inégalités qui dominent les relations internationales. Qu'il est grand temps que cela change.
Le coton est, en effet, pour une bonne partie de l'Afrique, le seul succès économique tangible. La seule filière qui permette à certains pays d'intégrer le mouvement actuel de mondialisation. Le seul négoce capable de remplir les caisses des Etats, de financer les routes et les hôpitaux, les écoles et l'électricité …Le seul à fixer des populations qui seraient autrement tentées par l'exil vers l'Europe.
Impossible d'évoquer le coton - ni la guerre actuelle- sans évoquer le rôle de la France. C'est elle qui, après les indépendances - a eu l'idée d'implanter l'or blanc en Afrique noire. C'est elle, encore aujourd'hui, qui tente de faire avancer le dossier au sein du groupe restreint des grandes puissances. Les cotonniers français ont bien conscience que leurs intérêts sont en grande partie liés au sort de l'Afrique. Ils agissent donc en conséquence… Et tentent de se placer au mieux sur le marché chinois.
La voie africaine est étroite. Il lui reste tout de même quelques atouts. Le premier de tous est de rappeler que son coton est le plus écologique de la planète. L'Afrique peut également compter sur une génération de styliste talentueux qui ne demande qu'à promouvoir une matière première méticuleusement cueillie à la main, savamment teintée et artistiquement mise en forme. Les niches " haut de gamme " ouvrent des perspectives prometteuses.
Enfin, la communauté internationale pourra difficilement ignorer plus longtemps que le salut d'une partie de l'Afrique passe par l'exploitation de l'or blanc. Que ses Présidents - comme ses paysans - ne demandent aucunement l'aumône… Ils exigent simplement que justice leur soit rendue.
PRIX DAUPHINE-HENRI TEZENAS DU MONTCEL 2005 DU MEILLEUR DOCUMENTAIRE CONSACRE A L'ECONOMIE
PRIX SPECIAL DU JURY DU FESTIVAL TERRA 2006
DOCUMENTAIRE SELECTIONNEAU FIGRA 2006AU FESTIVAL INTERNATIONAL AGRIFILM DE TUNIS,
Dans ce film, « La guerre des cotons », Jean-Michel Rodrigo évoque la mondialisation, phénomène vague, loin de l’échelle individuelle, et pourtant...
D'un côté, des machines infernales roulant à tombeau ouvert dans des champs qui s'étendent à l'infini. Des engins effectuant le travail de mille hommes et qui coûtent jusqu'à cinq cent mille dollars chaque. De l'autre, de minuscules lopins à l'ombre des baobabs et des paysans qui cueillent à la main avec l'aide d'enfants faisant l'école buissonnière le temps de la récolte…
D'un côté, les Etats-Unis, première puissance économique de la planète, de l'autre une poignée de pays d'Afrique de l'Ouest considérés parmi les plus pauvres du monde.
Entre les deux, une compétition acharnée pour la conquête du marché chinois : un milliard trois cent millions de personnes à vêtir, cent millions d'employés dans le textile et le coton, des dizaines de milliers d'usines géantes. Une industrie en pleine explosion qui inonde le marché-monde et menace directement la concurrence, asiatique, maghrébine, latino-américaine.
La compétition n'est pas seulement acharnée, elle est surtout déloyale, car les pays africains respectent les règles de libre concurrence imposée par l'Organisation Mondiale du Commerce et n'accordent aucune subvention à leur coton. Les Etats-Unis, eux par contre, continuent de verser entre trois et quatre milliards de dollars par an à leurs agriculteurs pour les inciter à produire afin de maintenir leur position historique de premier exportateur de la planète.
Au plan de la concurrence, la situation était devenue tellement intenable, qu'en 2003, l'Afrique a décidé de protester officiellement auprès de l'OMC réunie à Cancùn. Depuis, rien n'a vraiment été réglé, et la guerre des cotons continue de faire rage.
Certains protagonistes de rappeler que ce conflit plonge ses racines dans les plantations de Lousiane, à l'époque tragique de l'esclavage. Qu'il était déjà question de relations entre l'Afrique et l'Amérique. Que le coton est, depuis lors, le symbole des inégalités qui dominent les relations internationales. Qu'il est grand temps que cela change.
Le coton est, en effet, pour une bonne partie de l'Afrique, le seul succès économique tangible. La seule filière qui permette à certains pays d'intégrer le mouvement actuel de mondialisation. Le seul négoce capable de remplir les caisses des Etats, de financer les routes et les hôpitaux, les écoles et l'électricité …Le seul à fixer des populations qui seraient autrement tentées par l'exil vers l'Europe.
Impossible d'évoquer le coton - ni la guerre actuelle- sans évoquer le rôle de la France. C'est elle qui, après les indépendances - a eu l'idée d'implanter l'or blanc en Afrique noire. C'est elle, encore aujourd'hui, qui tente de faire avancer le dossier au sein du groupe restreint des grandes puissances. Les cotonniers français ont bien conscience que leurs intérêts sont en grande partie liés au sort de l'Afrique. Ils agissent donc en conséquence… Et tentent de se placer au mieux sur le marché chinois.
La voie africaine est étroite. Il lui reste tout de même quelques atouts. Le premier de tous est de rappeler que son coton est le plus écologique de la planète. L'Afrique peut également compter sur une génération de styliste talentueux qui ne demande qu'à promouvoir une matière première méticuleusement cueillie à la main, savamment teintée et artistiquement mise en forme. Les niches " haut de gamme " ouvrent des perspectives prometteuses.
Enfin, la communauté internationale pourra difficilement ignorer plus longtemps que le salut d'une partie de l'Afrique passe par l'exploitation de l'or blanc. Que ses Présidents - comme ses paysans - ne demandent aucunement l'aumône… Ils exigent simplement que justice leur soit rendue.
PRIX DAUPHINE-HENRI TEZENAS DU MONTCEL 2005 DU MEILLEUR DOCUMENTAIRE CONSACRE A L'ECONOMIE
PRIX SPECIAL DU JURY DU FESTIVAL TERRA 2006
DOCUMENTAIRE SELECTIONNEAU FIGRA 2006AU FESTIVAL INTERNATIONAL AGRIFILM DE TUNIS,
mardi 12 mai 2009
Appel à participation
Solidarité Par l’image
Le réseau aquitain pour le développement et la solidarité internationale organise le 9 et 10 Octobre 2009, la 3ieme rencontre du documentaire de la solidarité internationale et du développement à Saliès de Bearn (Pyrénées Atlantique).
Les 10 vidéos présélectionnées seront diffusées le 10 Octobre 2009 en présence d’un jury de professionnels et du grand public.
Critères de sélection des vidéos :
- film monté et sonorisé
- la vidéo ne doit pas excéder 15 minutes hors générique
- Support : DVD sans étiquette ou mini DVD
- Sujet de solidarité nationale ou internationale
- Etre une association ou une collectivité ayant une adresse en France
- Présence obligatoire de l’association le 10 octobre à Saliès de Béarn
- Frais d’inscription obligatoire 20 euros (seul les films retenues devront s’acquitter des ces frais)
Date limite de dépôt des candidatures et d’envoie de films avant le vendredi 07 septembre 2009
Une journée de formation animée par des professionnels
Ouvert à toutes les associations le 09 Octobre 2009
Pour renforcer vos capacités à mettre en valeur vos projets et actions
Une projection publique et gratuite de 10 vidéos présélectionnées
Le 10 octobre à Salies
Solidarité Par l’image
Le réseau aquitain pour le développement et la solidarité internationale organise le 9 et 10 Octobre 2009, la 3ieme rencontre du documentaire de la solidarité internationale et du développement à Saliès de Bearn (Pyrénées Atlantique).
Les 10 vidéos présélectionnées seront diffusées le 10 Octobre 2009 en présence d’un jury de professionnels et du grand public.
Critères de sélection des vidéos :
- film monté et sonorisé
- la vidéo ne doit pas excéder 15 minutes hors générique
- Support : DVD sans étiquette ou mini DVD
- Sujet de solidarité nationale ou internationale
- Etre une association ou une collectivité ayant une adresse en France
- Présence obligatoire de l’association le 10 octobre à Saliès de Béarn
- Frais d’inscription obligatoire 20 euros (seul les films retenues devront s’acquitter des ces frais)
Date limite de dépôt des candidatures et d’envoie de films avant le vendredi 07 septembre 2009
Une journée de formation animée par des professionnels
Ouvert à toutes les associations le 09 Octobre 2009
Pour renforcer vos capacités à mettre en valeur vos projets et actions
Une projection publique et gratuite de 10 vidéos présélectionnées
Le 10 octobre à Salies
lundi 11 mai 2009
Pourquoi cette rencontre?
La vidéo, par l'image : un outil de communication interne
- renforcer les actions de communication des associations en utilisant cet outil moderne et interactif qu'est la vidéo
- fidéliser ses adherents
- garantir une transparence vis à vis des membres d'association
la vidéo , l'image : un outil de communication externe
- rassurer les donateurs sur l'utilisation concrète de leurs dons sur le terrain
- encourager les donateurs potentiels à rejoindre les associations dans leur projet
- informer le public sur les actions et leurs impacts sur les populations accompagnées
- témoigner des différentes réalisations
- renforcer les actions de communication des associations en utilisant cet outil moderne et interactif qu'est la vidéo
- fidéliser ses adherents
- garantir une transparence vis à vis des membres d'association
la vidéo , l'image : un outil de communication externe
- rassurer les donateurs sur l'utilisation concrète de leurs dons sur le terrain
- encourager les donateurs potentiels à rejoindre les associations dans leur projet
- informer le public sur les actions et leurs impacts sur les populations accompagnées
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